6 conseils pour commencer la randonnée

Publié le 18 juin 2016 à 14:00 Mis à jour le 18 juin 2016 à 14:00
Randonneurs
Un marcheur averti en vaut deux ! On ne s'improvise pas randonneur du jour au lendemain. Nos conseils pour une bonne préparation à la rando.

1 – Rencontrer des marcheurs randonneurs. Posez-leur des questions sur les contraintes qu’ils ont rencontrées : le corps, l’activité physique, l’endurance, la météo, la préparation… Partez avec des marcheurs expérimentés connaissant l’itinéraire.

2 – Choisir un parcours entre 8 et 12 km. Selon votre forme (en sachant que si vous n’êtes pas habitué à marcher, vous aurez du mal à boucler les 8 km), cela fera 2 et 3 heures de marche sans les pauses (en montagne, raisonnez en temps et non en distance). Cela vous semble beaucoup ? Les bienfaits de la marche se font sentir sur la durée.

3 – On ne s’improvise pas marcheur ni randonneur. Avant de vous lancer, demandez l’avis d’un médecin du sport, d’un ostéopathe, d’un kinésithérapeute du sport ou d’un coach.

4 – Aller dans un magasin spécialisé. Par exemple, au Vieux Campeur ; demandez-leur des conseils en chaussage. L’opération est délicate et complexe, car cela dépend du type de pied (orteils en griffes ou hallux valgus n’auront pas le même chaussage), de la résistance de la cheville et du type de marche (urbain, forêt ou montagne ; plat ou dénivelé… ).

5 – Pour la plaine, acheter des chaussures de petite randonnée. Souples et imperméables (autour de 75 €), vous les porterez plusieurs fois avant le jour J. Pour les terrains plus difficiles, investissez dans la « tige haute » avec une semelle assez rigide. Offrez aussi à vos petons des chaussettes « spécial marche ».

6 – Prendre de l’arnica. En homéopathie, en prendre quelques jours avant, pendant et après la marche (3 granules le matin d’ Arnica montana 7 CH).

Un plaisir jubilatoire

Humer, toucher, regarder, écouter… Sentir l’odeur des pins, le vent sur sa peau, s’émerveiller des lumières… Marcher, c’est renouer avec tous ses sens. L’anthropologue et spécialiste du corps David Le Breton, auteur du célèbre Éloge de la marche (Métailié, 2000), évoque « la jubilation sensorielle » qu’elle provoque, « propice au développement d’une véritable philosophie élémentaire de l’existence » , mode d’accès privilégié à la sérénité. Marcher, c’est se délivrer du stress, de l’urgence, du rendement ; c’est retrouver le temps de vivre. C’est aussi réintégrer son corps. Retrouver des sensations musculaires oubliées : on éprouve sous ses pieds le sol, on sent la fatigue physique monter doucement. Mais une douce et plaisante fatigue.

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