Ostéoporose : puis-je pratiquer une activité physique ?

Publié le 8 décembre 2015 à 15:00 Mis à jour le 30 décembre 2022 à 10:32
Paire de baskets
Pour lutter contre l'ostéoporose, on compte sur la pratique d'une activité physique !

A condition de bien la choisir, l’activité physique peut soulager la douleur. Il faut surtout prendre en compte l’âge, le degré d’atteinte de cette pathologie et des maladies associées s’il y a lieu (diabète, cholestérol ou autre). Une personne de 65 ans qui souffre d’ostéoporose, sans autre problème de santé, pourra pratiquer une activité physique douce.

Pas de sport violent avec risques de chute !

Pas question de débuter un sport violent avec des risques de chute à la clé. Une demi-heure de marche rapide quotidienne suffit. Cette activité permet de ne pas aggraver la décalcification des os et sollicite tout le corps. La marche doit être préférée au vélo ou à la natation. En effet, en pédalant, c’est la bicyclette qui porte le poids du corps. Quant à la natation, elle n’a pas démontré un grand apport dans l’amélioration des difficultés liées à l’ostéoporose.

Une activité physique douce, régulière et progressive

La gymnastique douce ou le yoga présentent aussi des avantages. Cette dernière discipline améliore notamment l’équilibre. Ce qui limite les risques de chute et donc de fractures. Pour les personnes plus âgées atteintes d’ostéoporose associée à d’autres pathologies, la marche à pied reste l’idéal. Pour s’y adonner, rien ne vaut une bonne organisation : prévoir des chaussures avec un bon maintien, opter pour des trajets avec des étapes et des pauses, et, surtout, y aller progressivement. On commence par dix minutes, puis on augmente pas à pas pour aller jusqu’à une demi-heure. On peut ajouter à la marche des tâches domestiques : passer l’aspirateur, porter les courses (sans poids excessif), s’occuper de son jardin. Enfin, on oublie l’ascenseur pour monter les escaliers le plus souvent possible. Toujours à son rythme. L’essentiel étant que toute activité physique soit douce, régulière et progressive.

Pr André Kahan, chef du service rhumatologie à l’hôpital Cochin, Paris

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