5 façons pour apprendre à dire non

Publié le 19 février 2018 à 13:34 Mis à jour le 30 décembre 2022 à 10:29
non
S'affirmer, c'est avoir confiance en soi. Voici une méthode en 5 étapes pour oser dire ce que vous ressentez.

Le manque de confiance en soi nuit à votre personnalité. Avoir peur de vous affirmer engendre stress, frustration, colère, des émotions négatives dont vous pourriez vous passer. En osant répondre par la négative, vous reprenez confiance en vous et surtout vous affirmez votre personnalité. Il vous est alors possible de cerner vos besoins et vos convictions personnelles. S’affirmer, ça se décide. Pour éviter de vous replier sur vous-même et gagner en assurance, des méthodes simples existent.

Je délimite mon territoire

Je fais le point sur ce qui est vraiment important pour moi : mes valeurs, mes goûts, mes priorités… J’apprends à m’exprimer clairement. Par exemple, au lieu de dire « Tu m’empêches de lire », dites « J’ai du mal à me concentrer sur mon livre lorsque tu me parles en même temps ».

Je pense avant tout à moi

Je m’exprime sans penser aux conséquences de mes paroles sur les autres. Je ne suis pas responsable des pensées d’autrui, donc je me concentre avant tout sur moi. J’évite ainsi de me culpabiliser pour rien. Par exemple, au lieu de me dire « Comment va réagir cette personne si je refuse son invitation ? », je prends un instant pour réfléchir à ce que je veux vraiment quitte à demander plus de temps pour réfléchir.

J’exprime mon malaise

J’explique à mon interlocuteur la raison pour laquelle j’hésite à dire non. Par exemple : « Je crains que tu te vexes si je dis non ». Le fait d’exprimer son émotion instaure un climat de confiance entre vous deux. De plus, cette tactique évite le choc d’entendre un non qui paraitrait brutal.

J’explique la situation

Sans me justifier, je développe le fil de mes pensées qui m’ont conduit à dire non. Résultat : mon interlocuteur est plus apte à comprendre ma décision, et risque moins de m’en vouloir. Par exemple : « Tu me demandes de t’accompagner cet après-midi au cinéma, mais je dois dire non. Souviens-toi que j’ai rendez-vous chez le médecin.».

Je m’autorise à revenir sur ma décision

Il est tout à fait possible de revenir sur sa décision. Un non n’est pas forcément définitif. Ce n’est pas non plus un signe de faiblesse. Au contraire, être capable de dire non, c’est aussi pouvoir exprimer un vrai oui. Les deux sont autant fondés sur la sincérité et le respect. Par exemple, dire « Tu m’avais proposé de t’accompagner faire les magasins et je t’avais dit non. Finalement, je peux me libérer. »

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