Elie Semoun dévoile sa passion pour le jardinage

Publié le 20 novembre 2018 à 14:00 Mis à jour le 20 novembre 2018 à 14:00
Elie Semoun
Dans son livre "Pelouse interdite", Elie Semoun déclare son amour du jardin. Cette passion de l'humoriste pour le jardinage s'est construite lentement au fil d'une vie déjà bien remplie.

Il n’est pas rare de croiser Elie Semoun dans les festivals de plantes ou chez les pépiniéristes. L’humoriste, acteur et parfois chanteur, est un amateur éclairé de jardinage. Rien ne le prédestinait à consacrer l’essentiel de ses loisirs à jardiner. Son livre « Pelouse Interdite » (Ulmer), préfacé par Jean-Paul Rouve, dévoile des moments intimes qui l’ont conduit à sa passion mais, aussi et surtout, donne des centaines de conseils pour réussir un jardin.

Le jardin ? C’était pas gagné d’avance

Elie Semoun reconnaît bien volontiers qu’il est contaminé par le virus du jardinage. Pourtant il a grandi à l’ombre des immeubles d’Antony, une ville de banlieue des Hauts-de-Seine, sans se préoccuper du monde végétal du parc de Sceaux qu’il visitait avec l’école. Ce n’est que plus tard que l’intérêt pour la nature vint à lui. Ses parents ont acquis un lopin de terre en forêt dans le Loiret. « Chaque week-end en famille, nous allions défricher ronces et aubépines, une corvée… » se souvient-il. Mais à force d’y aller et de voir la fierté de son père, l’intérêt pour la chose s’épanouit. Le décès prématuré de sa mère, Elie n’a que 11 ans alors, donne à ce bout de terre une valeur sentimentale supplémentaire. « Je me réfugiais, en haut d’un charme, pour cacher ma tristesse« . La découverte d’une fougère a alors changé sa vie. Cette sublime plante au port majestueux est le point départ de toute l’histoire. Il fallait lui trouver des congénères et en savoir plus sur son origine et son mode de vie. La passion commence là !

Du balcon parisien à la maison de ses rêves

Les premières tentatives de jardinage débutent sur un balcon parisien, situé en plein cagnard. Il en aura fallu des litres d’eau pour sauver les grimpantes ! « La moitié de mes cachets partaient chez Truffaut, dont je rêve secrètement de devenir l’égérie » ! Le succès aidant, il a pu faire l’acquisition d’une maison avec jardin en région parisienne. Le champ de tous les possibles est désormais ouvert à l’humoriste qui, à force d’essais et d’échecs, est aujourd’hui jardinier en chef d’un petit domaine aux nombreuses facettes, accueillant et vivant. Maintenant laissez-vous guider par Elie Semoun et Didier Willery, journaliste spécialiste de jardin et auteur de nombreux ouvrages.

A lire : « Pelouse interdite » de Elie Semoun, Ulmer, 192 p., 19,90 €.

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