TV Culte : Thierry Roland, la légende du commentaire sportif

Publié le 12 juin 2016 à 07:00 Mis à jour le 12 juin 2016 à 07:00
Chaque semaine, nous revenons sur un moment qui a marqué la télévision.

Retour sur un journaliste qui nous a fait vibrer pendant plus de 50 ans d’antenne. La voix du foot, c’était lui.

UNE LÉGENDE DU COMMENTAIRE SPORTIF

Né le 4 août 1937 à Boulogne-Billancourt, Thierry Roland est une légende parmi les commentateurs de match de football de par sa longévité : 13 Coupes du monde, 9 championnats d’Europe et plus de 1300 matchs sur Antenne 2 puis TF1 et enfin M6. Sans oublier que « Titi » couvrait aussi certaines compétitions d’athlétisme, de boxe et les Jeux olympiques depuis 1960.

Notre cher Thierry succombe d’un accident vasculaire cérébral à l’âge de 74 ans après avoir regardé le 16 juin au soir la victoire des Bleus contre l’Ukraine à l’Euro. Un match qu’il aurait dû commenter au côté de son complice Jean-Michel Larqué. Leur duo mythique est resté inséparable de 1979 à 2004, il se serait reformer lors de ce match, si Thierry Roland n’avait pas dû y renoncer suite à ses soucis de santé.

C’est en hommage au grand commentateur de foot que Michel Platini, le président de l’UEFA, a décidé d’organiser une minute de silence lors du match France-Suède à Kiev de l’Euro 2012 une minute de silence pour son ami, « Thierry, c’était aussi mon histoire, ma carrière, mes victoires, une partie de ma vie » confie-il à TF1, la voix pleine d’émotion.

DES PHRASES CULTES

Ses commentaires à la télévision sont toujours des moments inoubliables qui ne laissent jamais indifférents les téléspectateurs, les agaçant parfois, l’homme ayant parfois flirté avec des excès de langage.

Le 26 mai 2002, l’équipe de France dispute un match contre la Corée du Sud pour la Coupe du Monde : « Il n’y a rien qui ressemble plus à un Coréen qu’un autre Coréen, surtout habillés en footballeurs, d’autant qu’ils mesurent tous 1,70 m, qu’ils sont tous bruns, à part le gardien ». Alors que l’équipe coréenne enchaine les remplacements : « Il y a deux Lee sur le terrain, on va pouvoir faire une chambre! ».

« Les limites des capacités humaines sont ce qu’elles sont mais là j’irais bien aux toilettes », pendant la Coupe du Monde de 2002.

« Honnêtement, Jean-Michel Larqué, ne croyez-vous pas qu’il y a autre chose qu’un arbitre tunisien pour arbitrer un match de cette importance? (…) Je ne suis pas raciste, je n’ai rien contre les tunisiens. D’ailleurs, ma femme de ménage est tunisienne » à la rencontre opposant l’Angleterre à l’Argentine le 22 juin 1986.

« Alors ça, je n’ai vraiment pas peur de le dire, M. Foote, vous êtes un salaud. (…) Quel scandale cet arbitrage, c’est invraisemblable. Je n’ai jamais vu un individu pareil. Il devrait être en prison, pas sur un terrain de football! », pendant le match Bulgarie-France, le 9 octobre 1976, lorsque l’arbitre siffle un pénalty.

« Pour les Marocains, le Couscous est cuit! », match Maroc-France, victoire des Bleus 5 à 0.

« Je crois qu’après avoir vu ça, on peut mourir tranquille! Enfin, le plus tard possible. Ah! C’est superbe! Quel pied! Oh putain! », lors de la finale de la Coupe du monde de 1998, face à la victoire écrasante de la France face au Brésil (3-0).

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