Explorateur 2.0 : à 15 ans, un jeune Québecois découvre une cité maya

Publié le 11 mai 2016 à 18:00 Mis à jour le 11 mai 2016 à 18:00
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Un jeune Québécois, William Gadoury, découvre une cité inconnue grâce aux étoiles.

Non ce n’est pas un remake de la série « Les Mystérieuses cités d’or », William Gadoury, un adolescent Québécois de 15 ans aurait bien découvert une cité Maya.

Passionné de civilisation Maya depuis 2012, le jeune garçon suppose dès l’âge de 12 ans un lien entre le lieu géographique des grandes cités et l’astronomie.

DU PAPIER CALQUE

En peu de mots, cette découverte ne se résume qu’à du papier calque, une grande passion et détermination ! Premièrement, William a téléchargé sur Maya GIS les coordonnées géographiques de tous les sites connus Mayas. Puis, il s’est renseigné sur les constellations (La Grande Ourse, le Taureau, le Dragon…) que pouvaient observer cette civilisation depuis leurs latitudes.

Ensuite, William a reproduit leur forme sur un calque et l’a posé sur Google Earth, tout en cherchant à faire coïncider les étoiles et les cités. Il repère alors, avec la constellation Cassiopée (en W), cinq sites archéologiques. Au total, il réussit à plaquer 22 constellations liant 142 étoiles à 117 cités anciennes.

CITÉ PERDUE BAPTISÉE K’ÀAK’ CHI’

La 23e constellation (Orion) lui pose plus de difficultés. Elle comporte trois étoiles. Il s’aperçoit qu’il n’existe que deux villes répertoriées dans la zone : les cités Calakmul (Mexique) et El-Mirador (Guatemala) représentant Rigel et Alnitak. Alors il se dirige vers la piste d’une troisième cité, encore méconnue des historiens et des archéologues. Son dessin marque cette cité près de la mer des Caraïbes au Belize. En suivant cette hypothèse, il cherche sur Google Earth. Il trouve sur des photos satellite datant de 2005, qu’après un incendie dans la péninsule du Yucatan, en plein cœur de la jungle, les vestiges de la cité.

Aujourd’hui sa conclusion intéresse les archéologues et des chercheurs de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS). Mais cette découverte reste une hypothèse, pour vérifier, il faut une expédition sur place. Et aucune équipe de chercheurs ne dispose des fonds nécessaires. En attendant de pouvoir s’y rendre, William a déjà trouvé le nom de sa cité perdue : «K’áak’ Chi’, la Bouche du feu.»

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