La Cité internationale de la tapisserie ouvre ses portes à Aubusson

Publié le 10 juillet 2016 à 08:00 Mis à jour le 10 juillet 2016 à 08:00
Aubusson
La tapisserie d'Aubusson reçoit, en Creuse, les honneurs d'un musée contemporain et ambitieux. Emmanuel Gérard, son directeur, en éclaire le contenu. Interview.

PV : Que voit t-on sur les 1200 m2 d’expo permanente ?

E.G : Une partie est axée sur le savoir-faire d’Aubusson et le lien de la tapisserie à ce territoire. S’y ajoute le parcours de la Nef des tentures qui les met en scène dans des décors peints à la main, plutôt que bout à bout. Sans la « Disneylandiser », cette scénographie permet de les découvrir avec plus d’impact.

PV : Combien de tapisseries exposées ?

E.G : Environ 80, parmi lesquelles 15 à 20 pièces modernes correspondant à l’époque de Jean Lurçat et un nombre équivalent de créations contemporaines issues du fond que nous avons constitué depuis 2010 par des appels à projets internationaux. Le reste est composé de tapisseries anciennes, fruits de cinq siècles et demi de production à Aubusson.

PV : N’y a-t-il que du « made in Aubusson » ?

E.G : Comme la tapisserie de basse lisse n’est pas née sur place, mais a existé dans bien des civilisations, un espace s’attache à montrer des objets fabriqués à partir de cette technique ailleurs sur la planète. L’idée est de faire contrepoint à l’inscription de la tapisserie d’Aubusson sur la liste du Patrimoine culturel immatériel de l’humanité et de montrer qu’elle n’est pas la seule au monde. Même si elle reste pratiquement la seule tapisserie de tradition dotée d’une filière professionnelle complète permettant la réalisation d’une œuvre.

www.cite-tapisserie.fr

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