L’oeil du bourlingueur : plus de valise à Roissy

Publié le 25 mai 2016 à 10:00 Mis à jour le 25 mai 2016 à 10:00
Sans ma valise
Qui n'a jamais craint de ne pas retrouver sa valise à sa descente d'avion ? Et bien justement, après des dizaines de vols sans souci de bagage, c'est ce qui m'est arrivé samedi dernier ! Le début de 48 heures de bonheur...

L’Irlande est assurément un pays merveilleux mais au climat très changeant, plus encore que le Bretagne. Lorsque l’on y part 8 jours en reportage au printemps, il convient donc d’être prudent et de prévoir des vêtements pour tous les cas de figure. D’où plusieurs blousons, des vêtements de pluie, une tenue habillée, d’autres plus décontractées. On empile aussi bien les lunettes de soleil que le parapluie. C’est donc en traînant une valise à l’honorable poids de 23 kg que je suis parti pour ce vert pays et que j’en suis revenu lesté de belles photos et de quelques souvenirs supplémentaires.

Du ferry à l’avion

Initialement, j’avais prévu de revenir en ferry de Cork à Roscoff. Une avarie sur le bateau qui devait me ramener a conduit à mon transfert sur un avion d’Aer Lingus. « Tant pis pour l’air du Finistère et pour l’agrément d’une traversée, je n’en serai que plus vite rentré à la maison« , me suis-je dit, résigné. Et après un vol retour sans problème (et sans repas, système low cost oblige), j’atteins le sol national dans le terminal 1 de Roissy Charles-de-Gaulle. Quelques formalités plus tard, me voici devant le tapis à bagages n°4. Les valises déferlent en cascade, s’entrechoquant brutalement, rien dans la première livraison. Mon précieux bien ne figure pas non plus dans la seconde et l’écran indique « Livraison terminée« . Cette fois-ci, je n’y échappe pas, c’est mon tour.

Adieu chargeur et mouton

Dépité, je n’ai plus qu’à aller au comptoir de réclamation alors que deux valises tournent inlassablement sur le tapis, perdues ou oubliées. Où est la mienne ? L’employée n’en sait évidemment rien, me pose quelques questions et me donne un papier en retour. On me rappellera quand on en saura plus, dans un jour ou deux, peut-être plus. Et me voici de retour les bras ballant. Quelle drôle d’impression ! Par bonheur, j’ai gardé mes clés d’appartement sur moi, mon appareil photo et un roman de Virginia Woolf mais c’est tout. Le bilan des pertes est impressionnant : une bonne moitié de mes vêtements de mi-saison, deux paires de chaussures, des produits de toilette et des médicaments en quantité, les infusions bio achetées à Killarney, un mouton en peluche très craquant, plein de petits cadeaux… et mon chargeur de téléphone !

Casse-tête en perspective

Je vous épargne les angoisses, le calcul rapide de la valeur de toutes les pertes, le rachat en catastrophe d’un rasoir et d’une brosse à dents, l’épluchage en règle d’eBay pour trouver un chargeur compatible avec mon smartphone. Tout pour passer un excellent week-end et se réjouir d’un joli reportage. Grrrrr ! Et je suis chanceux me répètent tous mes proches, si c’était arrivé à l’aller… Certes. Evidemment aucune nouvelle n’arrive le lendemain, pensez c’est un dimanche. J’en profite pour envoyer un mail, histoire de ne pas me faire oublier et pour consulter la procédure de remboursement en cas de perte définitive. Un vrai casse-tête en perspective avec une liste détaillée à établir, in english of course compagnie irlandaise oblige, des tas de papiers à fournir et un maximum de factures à retrouver (pratique par exemple pour un vieux blouson).

A travers le métro bondé

Le sort n’est heureusement pas chien puisque mon attente s’achève dès le lundi matin. Un mail vient m’annoncer que ma valise est allée se balader du côté de Londres Heathrow et qu’on la rapatrie au plus vite. Je n’ai rien contre les Anglais, bien au contraire, mais quelle idée a eue cette valise alors qu’elle était dûment étiquetée et qu’il y a des quantités de contrôles à tous les niveaux ! Une charmante dame m’appelle peu après (heureusement mon téléphone tient encore le coup). Nous convenons d’une livraison chez moi entre 20 heures et minuit, Pleine Vie étant assez distant de mon domicile. Ca y est, c’est gagné ! Et bien pas tout à fait. A 18 heures, le téléphone sonne à nouveau, le livreur est au pied de mon immeuble. Heureusement bien disposé, il m’accorde une seconde chance une heure après, à proximité du boulot. J’en suis quitte pour me trimballer mes 23 kg dans le métro et le bus à une heure de pointe mais elle est enfin là… Et le craquant petit mouton peut désormais trôner sur le fauteuil du salon !

Et vous avez-vous vécu de telles déconvenues ? Racontez-nous !

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