Ne souffrez plus en silence !

Publié le 30 octobre 2017 à 08:00 Mis à jour le 30 octobre 2017 à 08:00
Maldos
La souffrance physique serait-elle un sujet tabou en France ? Une étude publiée en septembre 2017 tend à le démontrer et surtout nous apprend combien la douleur physique impacte notre quotidien.

Mardi 19 septembre 2017, Gsk Santé, acteur majeur de l’industrie pharmaceutique, a publié une étude sur la douleur physique et son impact au quotidien. Menée dans 38 pays, l’enquête a mobilisé 19 000 volontaires. Ses conclusions sont étonnantes.

1 Français sur 2 préfère se taire

L’étude nous apprend que près de 50% des sondés choisissent de rester silencieux lorsqu’ils souffrent physiquement. Un chiffre conséquent quand on sait que 93% de la population française a déjà souffert du dos, le mal du siècle (34% dans le bas du dos et 20% au niveau du cou et des épaules). Or, il est important de prendre en charge la douleur car elle a des répercussions sur la vie personnelle.

41% des Français se trouvent moins attrayant à cause de leur souffrance

Presque une personne sur deux se sent donc moins attrayante. En effet, la souffrance joue sur l’image de soi. Les douleurs chroniques ont des conséquences non seulement sur la santé, mais également sur le bien-être mental. Lorsque l’on souffre, on perd l’estime de soi, on se sent moins intéressant, moins capable, on s’autocritique plus facilement, on se dévalorise, on rumine, on est pessimiste.

49% ne prennent part à aucune activité en famille

La douleur recentre sur ses propres émotions. Les personnes qui souffrent ont tendance à se replier sur elles-mêmes. Conséquences : non seulement, elles ne sont physiquement pas assez en forme pour s’essayer à une activité physique, mais en sus, elles s’éloignent de tout lien social, et même de leur cercle familial.

2/3 des Français subissent ces douleurs au travail

Le plus souvent, les sondés disent souffrir de maux du dos, d’élongations des muscles, de tendinites et de douleurs à l’épaule. Ces souffrances ont un impact sur les relations avec les collègues, sur la capacité à bien faire son travail, sa capacité à s’organiser, et celle à lier vie professionnelle et vie privée.

En conclusion, on ne peut qu’inciter les personnes qui souffrent à en parler, à leur médecin en premier lieu, à leurs proches ensuite afin de ne pas se refermer sur elles-mêmes et de mieux gérer les douleurs.

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