Alzheimer : ce que l’on sait de la maladie

Publié le 20 septembre 2016 à 14:54 Mis à jour le 30 décembre 2022 à 10:30
Le 21 septembre, c'est la journée mondiale Alzheimer. Quatrième cause de mortalité en France, elle touche de près ou de loin 3 millions de personnes. Agissons !

Aujourd’hui, 26 gènes et régions du génome qui pourraient avoir un impact avec la maladie d’Alzheimer sont identifiés. Concrètement, c’est bien mais pas encore suffisant pour faire un sort à la maladie qui touche en France 900 000 patients et concerne plus de 3 millions de personnes. Un cas est diagnostiqué toutes les 3 minutes*

Les facteurs de risque

La maladie se développe 10 à 15 ans avant l’apparition des premiers symptômes.

Le sexe : Parmi les malades, ce sont 60% des femmes qui sont touchées contre 40% des hommes.

L’âge : La maladie s’installe majoritairement chez les personnes âgées de plus de 65 ans. Elle est le premier cas de démence des 85 ans et plus.

Les antécédents familiaux : avoir un père, une mère, une soeur ou un frère atteint de la maladie, multiplie par trois le risque d’en être atteint.

Un faible niveau de scolarité : a contrario plus le niveau d’étude est élevée, plus le risque est moindre. 

Autres facteurs : hypertension artérielle, diabète, sédentarité, obésité, microtraumatismes crâniens, déficit cognitif léger.

Qu’est-ce que c’est ?

L’apparition de la maladie est lié à l’accumulation de peptides bêta-amyolïdes (voir la vidéo) sous forme anormale entre les neurones et les protéines TAU, situées à l’intérieur de ceux-ci. Elle se développerait comme une maladie à prion, entrainant à terme la mort des neurones. Actuellement les chercheurs tentent de comprendre le processus de propagation afin d’en stopper l’évolution.

Quelles pistes pour demain

Trois grandes pistes sont en cours d’exploration:

L’immunothérapie vise à mobiliser le système immunitaire pour qu’il s’attaque aux amas protéiques.

Les molécules thérapeutiques permettraient de bloquer les enzymes responsables de la fabrication de peptides bêta-amyloïdes, de cibler les protéines TAU délétères ou encore d’empêcher l’agrégation de ces protéines.

La thérapie génique, comme dans bon nombre de maladie, pourrait produire un gène thérapeutique. Il enjoindrait aux cellules de produire des protéines aux vertus curatives ou préventives.

Pour que la recherche avance, faites un don 

Ils ont besoin de vous : France Alzheimer,  La Fondation pour la recherche médicale, l’Institut Pasteur

* Chiffres Fondation pour la Recherche médicale

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