Mort d’un étudiant vacciné à l’AstraZeneca : le parquet de Paris saisi

Publié le 3 mai 2021 à 16:23 Mis à jour le 3 mai 2021 à 16:23
Mort d’un étudiant vacciné à l’AstraZeneca : le parquet de Paris saisi
Un nouveau cas de thrombose, après injection du vaccin AstraZeneca, est survenu récemment. Cette fois, il s'agit d'un étudiant français d'une vingtaine d'années.

Le drame s’est déroulé entre le 17 et le 18 mars dernier à Nantes. Anthony Rio, un étudiant en médecine âgé de 24 ans, est décédé 10 jours après avoir reçu une dose du vaccin AstraZeneca. Le jeune homme a succombé à une thrombose abdominale. Il s’ajoute à la liste des cas de thrombose recensés en Europe suite à des injections réalisées avec le vaccin du laboratoire suédo-britannique.

Les résultats de l’autopsie tombés récemment

Après lecture des résultats d’autopsie, l’avocat de la famille, Étienne Bottin, affirme à BFMTV qu’aucun lien direct ne peut être établi entre la dose d’AstraZeneca reçue par son client et le décès de ce dernier. Toutefois, le rapport « élimine un certain nombre de causes possibles et renforce l’hypothèse d’un lien de causalité entre l’injection de l’AstraZeneca et la survenance du décès« , dit-il.

Ce rapport d’autopsie précise, notamment, que la thrombose n’a pas été générée par une tumeur, un cancer, ni aucune autre infection. Les analyses toxicologiques se sont également révélées négatives. « La prochaine étape est de poursuivre les investigations d’un point de vue médical, et d’un point de vue judiciaire, de demander la saisine d’un juge d’instruction« , annonce l’avocat.

Le parquet de Paris saisi de plusieurs affaires similaires

L’affaire d’Anthony Rio a été confiée au pôle santé publique du parquet de Paris. Ce pôle est chargé d’enquêter sur les infractions particulièrement complexes liées à un produit de santé. Deux autres affaires, similaires à celles de l’étudiant en médecine, y sont traitées actuellement. L’une concerne une assistante sociale décédée quelques temps après avoir reçu sa première dose, l’autre est une plainte déposée à Paris.

Pour le moment, une enquête préliminaire a été ouverte par le procureur de la République de Paris pour « homicide involontaire ». Me Boittin compte lui réclamer l’ouverture d’une information judiciaire. Cette démarche permettrait notamment la constitution des familles de victimes en parties civiles.

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