L’art-thérapie à l’hôpital donne envie de guérir

Publié le 7 février 2017 à 10:00 Mis à jour le 7 février 2017 à 10:00
Cette spécialité paramédicale se développe de plus en plus dans les hôpitaux. Fabrice Chardon, art-thérapeute et psychologue, nous en dévoile les spécificités.

Interview de Fabrice Chardon, psychologue, art-thérapeute, directeur scientifique du dernier congrès international d’art-thérapie, directeur d’enseignement à l’afratapem, école d’art-thérapie de tours. Art-therapie-tours.net

En quoi consiste l’art-thérapie ?

Il y a deux écoles. La première repère dans les activités artistiques du patient les traces de sa souffrance. La deuxième utilise la sensibilité artistique dans une visée thérapeutique. En s’appuyant sur les goûts du patient, on développe ses potentiels en musique, arts plastiques, calligraphie… dans une finalité thérapeutique pour accroître sa confiance en ses capacités.

Vous êtes de plus en plus présents dans les services hospitaliers ?

C’est toujours à la demande d’une équipe médicale qu’un art-thérapeute est intégré à un service. Nous intervenons auprès de patients qui ont des troubles de l’expression, de la communication ou de la relation à autrui, en neurologie, en psychiatrie, en gériatrie et aussi en cancérologie et en soins palliatifs.

L’art joue quel rôle dans le traitement ?

Le ressenti esthétique est quasiment toujours présent, même chez une personne très affaiblie : il faut trouver l’activité qui va lui convenir. Cette implication dans son « œuvre » contribue à une meilleure relation avec les soignants et l’entourage. L’art-thérapie ne guérit pas mais donne envie de guérir.

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