Alimentation : plus de légumineuses et moins de viande

Publié le 25 janvier 2017 à 12:00 Mis à jour le 25 janvier 2017 à 12:56
Alimentation  équilibrée
Les nouvelles recommandations en matière d'alimentation viennent d'être publiées par l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation (Anses). En résumé, toujours plus de fruits et légumes et surtout moins de viande et de charcuterie.

Depuis 2002, nous savions déjà qu’il était important de manger beaucoup de fruits et de légumes. L’Anses a publié, mardi 24 janvier 2017, son rapport sur les nouvelles recommandations à suivre en matière d’alimentation, sans réelle surprise mais toujours utile.

Moins de viande et de charcuterie

Ce n’est pas vraiment une nouveauté mais Il est fortement conseillé de ralentir sa consommation de viande (boeuf, porc, agneau, veau, …). L’Agence de santé préconise un apport ne dépassant pas les 70 g par jour. La volaille (poulet, dinde, …) n’étant pas concernée.

En ce qui concerne la charcuterie (jambon, saucisson, pâté, …), c’est encore plus drastique puisque l’on devrait limiter la portion à 25 g par jour.

Les études scientifiques prouvent qu’une consommation trop élevée de viande (à partir de 100 g/jour) serait cancérigène. Mieux vaut donc en limiter l’apport et préférer les préparations à base de volailles, riches en protéines utiles. La consommation de poisson est également à privilégier deux fois par semaine, notamment les poissons gras (sardines, maquereaux, …).

Plus de légumineuses et moins de sucre

2016 était l’année mondiale des légumineuses (pois, fèves, lentilles, …). Très riches en protéines disponibles, c’est-à-dire facilement assimilables, elles apportent les nutriments et fibres indispensables. Elles remplacent avantageusement la viande rouge.

Sucreries, gâteaux, boissons sucrées sont également dans le collimateur des autorités de santé. Leur consommation doit rester occasionnelle, histoire de se faire plaisir de temps en temps.

Attention également aux sucres cachés dans les aliments « tout prêts » et les plats préparés industriels. Mieux vaut transformer soi-même les aliments, on limite ainsi l’apport en sucre mais également en sel.

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