Les fruits de mer, indispensables alliés santé

Publié le 3 décembre 2020 à 14:57 Mis à jour le 3 décembre 2020 à 14:57
Les fruits de mer, indispensables alliés santé
Parce qu'ils sont faciles à préparer, légers et raffinés, les coquillages et crustacés sont les stars de nos tables de fête. Pour le plus grand bonheur de nos papilles, mais aussi de notre santé.

Les crevettes contribuent à notre bonne santé générale

Ce petit crustacé est une mine d’oméga-3, des acides gras essentiels qui agissent à plusieurs niveaux : ils augmentent le bon cholestérol et, en fluidifiant le sang, ils luttent contre l’hypertension artérielle et évitent la formation des caillots, ce qui nous préserve des maladies cardiovasculaires. Ils protègent également nos neurones : selon des chercheurs du CNRS, ils réduisent la survenue de troubles cognitifs comme Alzheimer et la dépression.

Grâce à leurs propriétés anti-inflammatoires, ils sont également un atout contre l’arthrose : ils agissent comme des antidouleurs, aident à réduire la fréquence des crises et permettent de retrouver une meilleure souplesse articulaire.

Enfin, ils assurent la bonne marche de notre cerveau : une étude parue en janvier 2016 dans la revue Nutrients montre que les personnes qui consomment beaucoup d’oméga-3 traitent plus rapidement les informations et ont une meilleure mémorisation, ces lipides assurant une bonne fluidité des membranes des neurones.

Mais ce ne sont pas là les seuls bénéfices de la crevette : elle est aussi particulièrement bien pourvue en vitamines du groupe B, notamment les vitamines B1, B2 et B5 aux propriétés antifatigue.

Enfin, dernier atout de taille : elle est un aliment « poids plume », à recommander à tous ceux qui surveillent leur ligne. Avec 93 kcal pour 100 g (soit environ une bonne dizaine de crevettes), ces crustacés permettent de se régaler sans peser sur la balance. A une condition : ne pas les noyer sous la mayonnaise ou les consommer avec force pain beurré.

Les huîtres stimulent notre immunité

Les huîtres sont la bête noire des affections hivernales. Leur secret ? Elles sont très riches en zinc : 100 g d’huîtres, soit environ 6-8 coquillages, couvrent 600 % de nos besoins en ce minéral. Or, celui-ci possède des vertus immunostimulantes : il active la production de lymphocytes B et T, qui ont pour rôle de neutraliser et de détruire les virus, microbes, bactéries et autres champignons, avant que ces agents pathogènes n’occasionnent des maladies infectieuses.

Des études expérimentales ont d’ailleurs montré que le zinc affaiblit également la capacité de reproduction des virus. Ce minéral est aidé dans cette tâche par la présence de sélénium et de cuivre : ils agissent tous trois en synergie pour nous rendre plus fort durant la saison froide.

Autre avantage des huîtres : elles nous font une belle peau. Le zinc possède en effet des propriétés régulatrices de l’activité des glandes sébacées, pourvoyeuses de « gras », à l’origine de la peau qui brille, des boutons et des points noirs.

Enfin, en dégustant ces coquillages, on fait le plein de bons minéraux, car ils sont sources de magnésium antifatigue et antistress, (78,1 mg/100 g), de phosphore (94,6 mg/100 g) énergisant, de potassium, indispensable au bon fonctionnement cardiaque (215 mg/100 g), de calcium, utile pour une ossature solide tout au long de la vie (81 mg/100 g) et de fer (2,07 mg/100 g). Une composition parfaite pour assurer la bonne marche de notre organisme et être en pleine forme.

Les bigorneaux nous rendent zen

La moindre remarque vous met les nerfs en pelote ? Vite, jetez-vous sur une assiette de bigorneaux. Ce coquillage est un allié précieux pour faire baisser d’un cran la tension nerveuse. Sa botte secrète ? Il contient des vitamines B3 et B5, qui contribuent toutes deux au bon fonctionnement de notre système nerveux et régulent la production d’adrénaline, l’hormone du stress.

A cela s’ajoute sa richesse en magnésium, aux propriétés calmantes : 100 g de bigorneaux (soit environ une cinquantaine de pièces) couvrent plus de 80 % de nos besoins en ce minéral. Avec ce cocktail, pas de doute que vous retrouverez rapidement votre « zénitude ».

Enfin, le bigorneau nous aide à conserver un squelette solide grâce à sa richesse en calcium et en phosphore, ce dernier favorisant l’assimilation du calcium par les os. Alors, dégustez ce coquillage sur un plateau ou ajoutez-en à vos lasagnes, quiches de poisson, à un plat de lentilles ou même à une farce pour raviolis.

Les moules aident à faire le plein d’antioxydants

Ce petit coquillage est souverain pour aider nos cellules à se protéger des radicaux libres, grâce à sa richesse en substances antioxydantes très variées : du zinc, du manganèse, du cuivre, ainsi que des vitamines C et E. Mention spéciale pour le sélénium : 100 g de moules (soit environ douze coquillages) couvrent l’intégralité de nos besoins en cet oligoélément particulièrement antioxydant.

Grâce à ce cocktail, la moule permet activement de tenir à distance les maladies cardiovasculaires ainsi que les cancers. Ce coquillage est également le plus riche en iode (106 μg/100 g), indispensable au bon fonctionnement de la thyroïde. Enfin, elle est une excellente source de vitamine B9, qui contribue au bon fonctionnement du système immunitaire, de fer, de calcium, indispensable à des os solides ainsi que de magnésium.

Cuisinées à la crème, au curry, au roquefort ou au vin blanc, accompagnées de frites, de pâtes ou incorporées à un risotto, les moules se prêtent à toutes les envies culinaires.

Les palourdes nous donnent de l’énergie

Pour les personnes qui ne mangent plus ou beaucoup moins de viande, ainsi que pour celles qui sont anémiées (25 % des femmes selon l’Assurance maladie), ce coquillage recèle un trésor : sa richesse en fer. 100 g de palourdes, soit environ 8 à 10, couvrent 100 % de nos besoins en ce minéral, indispensable à l’oxygénation de l’organisme et à la formation des globules rouges, raison pour laquelle le moindre déficit entraîne de la fatigue, une plus grande irritabilité et des troubles du sommeil. D’origine animale, ce fer est particulièrement bien assimilé par l’organisme.

Ce fruit de mer est aussi riche en vitamine B12, qui contribue elle aussi à la formation des globules rouges : 100 g de palourdes couvrent ainsi sept fois nos besoins quotidiens recommandés en cette vitamine ! Enfin, la palourde contient une belle quantité de protéines (10,7 g/100 g), un nutriment dont l’organisme a besoin pour assurer efficacement la synthèse et le renouvellement des tissus.

Pour profiter pleinement de cette richesse, invitez régulièrement ce petit coquillage dans vos plateaux de fruits de mer ou pensez à en rajouter dans un plat de pâtes ou un risotto. Froide, la palourde est aussi délicieuse dans des salades composées, simplement relevées d’un filet de vinaigre balsamique.

Cet article a été publié dans le magazine Nous Deux numéro 3830 du 24 au 30 novembre.

Commentaires

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Pleine vie