Les 10 points à vérifier avant de prendre une assurance santé pour son animal de compagnie

Publié le 17 juin 2015 à 13:21 Mis à jour le 10 juillet 2015 à 13:27
La visite annuelle de votre toutou
Nos conseils pour savoir si vous devez souscrire une assurance santé pour votre animal

1 – Les conditions à satisfaire

Chien, chat, lapin, furet, perroquet… peuvent être couverts :

– s’ils sont âgés en général de plus de 2 ou 3 mois et ont moins de 10 ans pour les chiens et 5 ans pour les chats, à la date de la première souscription du contrat. Passé cet âge limite, votre animal peut être exclu ou, si ce n’est pas le cas, une surprime risque de vous être appliquée (votre point 10) ;

– s’ils sont identifiés par un tatouage ou une puce électronique. Et à jour de leurs vaccins et rappels obligatoires (pour les chiens : maladie de Carré, hépatite, leptospirose, parvovirose ; pour les chats : typhus, coryza, leucose féline).

Certains animaux ne peuvent pas être couverts (par exemple les chiens d’attaque et de défense ou ceux associés à un travail, tels les chiens truffiers…).

À savoir : demandez une attestation à votre vétérinaire qui justifie que votre animal est en bonne santé et en règle pour ses vaccins. Ce document est généralement exigé à la souscription du contrat.

2 – Les soins couverts

Consultations vétérinaires, médicaments, frais de chirurgie, d’hospitalisation… Tout soin lié à une maladie ou à un accident ainsi que les vaccinations obligatoires sont généralement remboursés.

À savoir : préférez un contrat qui prend en compte la race de l’animal. Les frais couverts seront adaptés aux risques de maladies (hanches fragiles des labradors, problèmes de peau des bouledogues…) qu’il peut développer.

3 – Les exclusions

Elles peuvent être nombreuses. Les maladies héréditaires, congénitales ou chroniques (arthrose, insuffisance rénale…) ne sont en général pas prises en charge, car elles aggravent le risque pour l’assureur. Les opérations de chirurgie esthétique ou de convenance (stérilisation, castration…) sont aussi exclues, car elles ne sont pas liées à une affection. Les dépenses engagées sans indication thérapeutique (c’est-à-dire sans ordonnance d’un vétérinaire) ou suite à un accident de chasse sont d’autres exemples d’exclusions.

À savoir :  lisez bien les clauses d’exclusion avant de vous engager, car si votre animal est concerné par une pathologie héréditaire, par exemple, l’intérêt même d’une assurance peut être remis en question.

4 – Les plafonds de remboursements et franchises

Ils varient en fonction des assureurs et de la formule choisie.

Les remboursements sont toujours plafonnés. Ce peut être un montant annuel global (de 400 € à plus de 2 000 € par an) ou par pathologie ou intervention. Une franchise s’applique aussi. Selon les contrats, elle est exprimée en euros ou en pourcentage (de 15 % à 30 % des dépenses engagées, et parfois un minimum et un maximum).

À savoir :  comparez les offres, car toutes les sommes déboursées au-delà restent à votre charge.

5 – Le prix des « formules »

Les assureurs proposent des contrats adaptés à tous les budgets.

Les couvertures de base (de moins de 10 € à 20 € par mois) remboursent en général les soins (consultations, médicaments, chirurgie, hospitalisation… hors exclusions, voir point 3) en cas d’accident ou de maladie, à hauteur en moyenne de 80 % avec des plafonds de remboursement compris entre 400 € et 800 €.

– Certains actes de prévention, comme un détartrage ou un bilan de santé, sont parfois remboursés, dans la limite d’un forfait annuel.

– Si votre animal ne sort jamais dans la rue en liberté, vous pouvez souscrire une garantie spécifique, moins chère, couvrant seulement la maladie et les accidents domestiques (par exemple, un contrat pour les chats d’intérieur).

Les formules haut de gamme (de 25 € à 70 € par mois) remboursent, elles, les soins à 100 % (hors ceux exclus dans le contrat), avec un plafond de remboursement plus élevé (jusqu’à 2 500 €). Elles incluent parfois aussi des prestations complémentaires (voir point 9).

À savoir :  évitez les formules les moins chères (moins de 10 € par mois) qui ne prennent en charge que les soins faisant suite à un accident. Elles ne présentent guère d’intérêt.

6 – L’utilité de garanties supplémentaires

Pour quelques euros de plus par mois, les assureurs proposent des prestations complémentaires. Les forfaits prévention vous permettent ainsi de profiter d’une vaccination (autre que celles obligatoires) ou d’un traitement antiparasitaire gratuit, dans la limite d’un certain montant. Avec une « garantie parachute », vous serez remboursé des frais de vétérinaire liés à la chute de votre chat d’une fenêtre ou d’un balcon. En cas de mort accidentelle de votre animal, avec une garantie décès, vous percevrez un forfait qui vous permettra de faire face aux frais ou de trouver un nouveau compagnon.

À savoir : faites le point sur les options qui seront utiles ou non. Au final, elles augmentent votre cotisation mensuelle.

7 – La durée du contrat

Il est de 1 an et reconduit automatiquement d’une année sur l’autre. Vous ne pouvez y mettre fin qu’à la date anniversaire de sa souscription, sauf cas particulier (décès, perte ou fugue de l’animal…). Adressez la résiliation à l’assureur par courrier recommandé avec avis de réception au moins 2 mois avant l’échéance.

À savoir : tous les ans, au plus tard 15 jours avant la date anniversaire, l’assureur doit vous adresser l’appel à cotisation.

8 – La prise d’effet du contrat

Une fois souscrite, l’assurance ne joue qu’après un certain laps de temps que l’on appelle « délai de carence ». Il va de 48 heures à 30 jours pour un accident et jusqu’à 6 mois pour une maladie.

À savoir : préférez un contrat imposant un court délai de carence, car, pendant cette période, si votre animal tombe malade, vous ne pourrez prétendre à aucun remboursement ni aucune prise en charge.

9 – Les assureurs à privilégier

Il existe pléthore d’offres (en agence, sur internet…), mais toutes ne se valent pas. Le mieux est de vous orienter vers des assureurs généralistes reconnus (AG2R La Mondiale, Amaguiz, April, GMF…) ou spécialisés dans les contrats d’assurance santé pour les animaux (Assur O’Poil, Bulle Bleue, Santé Vet…). Certaines banques (la Banque postale, le Crédit mutuel…) en proposent. Demandez conseil à votre vétérinaire.

À savoir : sollicitez un devis auprès de plusieurs compagnies. Vous pouvez utiliser les sites de comparateurs d’assurance (voir Où trouver l’info ?). Après avoir rempli un formulaire personnalisé (race, âge…) en ligne, vous recevez en quelques minutes des devis avec les résultats de la comparaison. Les assureurs proposent souvent des tarifs dégressifs à partir de deux animaux.

10 – L’évolution de la cotisation

En vieillissant, votre animal risque d’être plus souvent malade. C’est pourquoi, au-delà d’un certain âge (généralement 9 ou 10 ans), bien qu’assuré depuis plusieurs années, vous paierez une prime plus élevée. Certains assureurs vont jusqu’à réduire les remboursements (en abaissant le plafond, en diminuant les taux) ou augmenter la franchise (voir point 3).

À savoir : optez de préférence pour des contrats qui, dès la souscription, s’engagent à assurer votre animal à vie. Vérifiez que les garanties restent les mêmes, quel que soit son âge.

OU TROUVER L’INFO ?

Pour comparer les tarifs : www.assurland.com, www.hyperassur.com, www.lecomparateurassurance.com, www.lelynx.fr.

Quelques sites d’assurance santé pour les animaux :

– AG2R La Mondiale : 0 974 501 234, www.sante-animaux.fr ;

– Animaux Santé : 01 85 56 29 50, www.animauxsante.com ;

– Assur O’Poil : 01 77 94 89 02, www.assuropoil.fr ;

– Bulle Bleue : 03 62 533 533, www.bullebleue.fr ;

– Santé Vet : 04 78 17 38 00 (appel gratuit depuis un fixe), www.santevet.com.

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