Voisins, voisines pour le meilleur et pour le pire

Publié le 23 décembre 2015 à 18:00 Mis à jour le 30 décembre 2022 à 10:32
Voisins
Francisque Oeschger, journaliste et auteur*, répond à deux questions sur la montée des réseaux sociaux de proximité.

On est tous proche de quelqu’un. 65,6 millions de Français représentent à peu près autant de voisins, de palier ou de lotissement, des villes ou des champs. Souvent subi, le voisinage peut être la source des pires ennuis – un seul suffit à pourrir la vie d’un immeuble – et aussi des meilleures surprises. Francisque Oeschger nous donne son avis.

EST-CE UTOPIQUE DE VOULOIR CREER DU LIEN ?

Je m’interroge sur la prolifération de ces réseaux. Sont-ils des pièges à pub pour profiter d’une mode ? Ou répondent-ils à un besoin d’entraide lié à la crise économique ? Force est de constater que La Fête des voisins, démarrée il y a quinze ans, rassemble plus de huit millions de personnes. « Des millions de braves gens ont trinqué dans la cour des immeubles avec des quidams qu’ils snobent généralement dans les escaliers. Après quoi l’indifférence est repartie pour un tour de 12 mois », disait Philippe Bouvard à son propos. Je pense que les gens recherchent à nouveau ce lien de voisinage.

CELA PRÉSAGE-T-IL UNE NOUVELLE SOLIDARITÉ ?

Jusqu’au début du XXe siècle, la solidarité entre voisins était une question de survie… Mais la société industrielle et l’urbanité galopante ont généré d’autres relations sociales. Après la course à l’individualisme forcené, la solidarité de voisinage est en plein renouveau. C’est tant mieux.

*Voisins, voisines, le livre que vous adorerez leur offrir, éd. du Rocher, 15,90 €. Anecdotes, citations et faits-divers sur les voisins d’hier et d’aujourd’hui.

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