Paris, Marrakech : deux musées Saint Laurent en 2017

Publié le 28 janvier 2016 à 19:00 Mis à jour le 28 janvier 2016 à 19:00
ysl
La Fondation Pierre Bergé Yves Saint Laurent annonce l'ouverture de deux musées consacrés à l'oeuvre du couturier, à l'automne 2017. Direction Paris et Marrakech.

Paris / 5, avenue Marceau

C’est à cette adresse de légende, à deux pas de l’avenue Montaigne, que se situa de 1974 à 2002, l’antre du génial YSL (1936-2008). C’est ici, aussi, dans le saint des saints que la Fondation Pierre Bergé – Yves Saint Laurent s’est installée en 2004, avec pour mission de conserver le témoignage de ses quarante années passées à en découdre avec la mode. (1962-2002). Après avoir abrité plus d’une vingtaine d’expos dédiées à l’art, à la haute-couture et au design, elle fermera ses portes au public, en avril 2016. La scénographe Nathalie Crinière et le décorateur Jacques Grange repenseront, alors, ses espaces d’exposition. Forts d’une superficie doublée, ils seront aménagés dans l’ambiance originelle de la maison. Les anciens salons de haute couture et le studio de travail d’YSL seront intégrés dans le parcours. Objectif : plonger le visiteur au coeur du processus de création.

Marrakech / Rue Yves Saint-Laurent

L’ouverture parisienne coïncidera avec celle d’un autre musée à Marrakech, ville que Saint Laurent découvrit dès 1966 et où il séjourna régulièrement. Confié au cabinet d’architectes français Studio KO, le projet comportera un nouveau bâtiment de 4 000 m2, doté d’un espace permanent présentant l’oeuvre d’YSL, d’une salle d’exposition temporaire, d’un auditorium, d’une bibliothèque de recherche et d’un café-restaurant. Il se situera, rue Yves Saint Laurent, à proximité du fameux Jardin Majorelle que l’homme aux mains d’or et son compagnon Pierre Bergé, sauvèrent de la décrépitude. Un rêve bleu botanique, passage obligé des touristes au Maroc, où se pressent près de 700 000 visiteurs par an…

De ses dessins aux cahiers des vendeuses : il gardait tout

Saint Laurent, n’en déplaise à ses démons, avait l’instinct de conservation. Il fut le seul couturier de sa génération à décider d’archiver tout son travail, dès le lancement de sa maison en 1961. Les fiches de manutention, les cahiers de vendeuses, les prototypes de ses défilés, ont, au fil des ans, alimenté un fonds constitué de dizaines de milliers de croquis, de planches de collection, photos, articles de presse etc. La Fondation Bergé – Saint Laurent possède aussi plus de 5 000 vêtements de haute couture et 15 000 accessoires. Une « manne aux trésors » pour les deux musées. Dont on espère qu’ils ne manqueront pas d’étoffe.

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